Une larme de sang s'échappe de mon bras Déchiré de sanglots, moi, je ne pleure pas Le temps suit les contours des montres de Dali Le monde devient flou, j'oublie un peu ma vie.
Je relève ma lame et frappe une autre fois Le sang coule et s'enfuit sur ma main et mes doigts Il tombe goutte à goutte sur le carrelage Efface la douleur et toutes ces images.
Je ne sais plus parler, ne peux que me couper J'ai trouvé le silence et je m'y suis terrée C'est un langage sourd que personne n'entend Une prison muette et j'ai grandi dedans,
C'est un gouffre sans fond avec des murs trop lisses Je me souviens encore de ses mains qui glissent Qui touchent, pétrifient, saisissent, terrifient Et tuent un corps d'enfant abîmé et sali. | </tralign="left" /></td />
"tuent un corps d'enfant abîmé et sali", c'est cette derniere phrase qui fait que je me sente si proche de ce texte